Mont Buet depuis la gare du Buet (lieudit)

D+ / D- : 1700 mètres / 1700 mètres

Durée :

Départ : Gare du Buet (prox. de Vallorcine). La gare est desservie par le train qui parcourt la vallée. Un grand parking jouxte la gare pour se garer. Le sentier débute juste de l’autre côté de la route.

Difficulté : 4/5 (longue randonnée)

Le Buet était également nommé le « Mont Blanc des dames », parce qu’il s’y s’apparente par son dénivelé et constitue un très bon entrainement pour qui veut gravir le sommet des Alpes.

La similitude s’arrête là. La montée au sommet du Buet s’effectue sur chemin, et seuls quelques névés résiduels inoffensifs peuvent parfois se présenter vers 2600 mètres ou en dessous du sommet.

Après une courte traversée d’un alpage menant au hameau, la montée au Buet débute dans la foret puis longe rapidement le torrent de Bérard. C’est une superbe vallée ombragée, très fréquentée des randonneurs et dont le sentier est très agréable, alternant replats et montées plus raides. Le dénivelé est faible jusqu’au refuge (le refuge est situé à 1924 mètres, soit à moins de 600 mètres du départ).

Compter 2 heures pour atteindre le refuge. Certains apprécient d’y passer la nuit pour couper l’itinéraire. C’est aussi un des refuges du Tour du Mont Blanc.

Mais, d’ici, il reste encore à gravir près de 1200 mètres !

Le sentier devient nettement plus raide à l’arrière du refuge (il démarre à droite du refuge). On le remonte jusqu’à des éboulis où l’itinéraire est très bien marqué par les cairns. C’est une partie qui n’est pas spécialement délicate mais qui demande de l’attention comme tout itinéraire dans des éboulis dont la taille des rochers est moyenne. On trouvera du plaisir à chercher le chemin idéal entre chaque cairn.

Plus haut, le sentier change à nouveau de nature. L’alternance d’éboulis et de rochers laisse place à un sentier poussiéreux et bien stable sur pierrier. La pente est moins soutenue et permet de se reposer dans cette partie. Derrière soi, en s’élevant, le massif du mont blanc se découvre dans sa globalité. C’est à la « table du chantre » que la vue devient suffisamment dégagée sur le massif. La table du chantre est nommée ainsi car Marc-Théodore Bourrit, surnommé le « chantre du mont blanc » aimait venir y peindre ou écrire des hymnes dédiés au sommet des alpes.

D’ici au sommet, il reste encore 350 mètres à gravir. Le sentier monte vers l’est. On peut d’ailleurs prendre sur l’arrête, la vue y est superbe, et on y rencontre fréquemment des bouquetins.

Rapidement, le sentier devient plus raide et les lacets très serrés. L’avantage est que l’on monte vite le dénivelé… l’inconvénient est que ça monte ! On se dirige droit sous le relai radio (visible de loin par son antenne et ses panneaux photovoltaïque).

Sous ce relai, l’itinéraire part sur la droite (indication) et arrive à la crête. De là, le sentier dévie sur la gauche de la crête pour rapidement rejoindre un grand replat sur lequel il suffit de se diriger tout droit en direction du cairn sommital. Le sommet est tout proche, cette fin de sentier est presque reposante et permet de finaliser une randonnée face à une vue grandiose. Rappelons que le Buet est un des plus hauts sommets de ce coté du massif.

De là, la vue est dégagée sur 360 degrés. Époustouflante par beau temps. Profitez de ce moment superbe.

La descente s’effectue par le même itinéraire. On peut s’arrêter au refuge pour manger (je conseille la croûte Bérard qui passe bien) et faire une pause pour profiter de l’agréable descente depuis là. Notez que le casse croûte est autorisé sur la terrasse dès lors que vous consommez.